Rencontre avec Richard Gotainer autour de la publicité et de la musique (11 janvier 2011)

Après 20 ans d'existence, le groupe a donné ses derniers concerts à Brest. L'occasion de revenir avec eux sur leur carrière.

On dit du joueur de violon qu’il est violoniste, du joueur de guitare qu’il est guitariste… Et du joueur de batterie ?! Depuis Frédéric Firmin on dit aussi Batteriste !!

Ils ne sont pas tombés dans la marmite de potion magique, celle où se font les rappeurs à succès et à scandale. Ils ont pourtant trouvé la recette : 1/3 d’honnêteté, 1/3 de générosité, 1/3 de talent, 1/3 de groove qui tue et qu’importent les proportions, quand on aime on ne veut plus compter.

On le surnomma : Pierrot le fou, Peter Pan, Brada Peter, Pékah, Général Indigo, Cheper… autant de surnoms que de facettes. Bien plus que ses pseudonymes colorés, on retiendra surtout l’anonyme PierPolJak qui fit sa gloire.

Écrire et chanter le bonheur paraît si facile que tant s’y risquent à s’y brûler la plume, à s’y casser la voix. L’amour en chanson c’est rarement pour le meilleur et souvent pour le pire. Chacun sait pourtant : Le bonheur, c’est simple comme un coup de Bihl !

"L'1consolable est payé"

Sur la forme, le rap est un rebelle. Sur le fond, il est d'un conformisme usant. Le grand écart entre le réel et le réalisme est fait de ces murs où les postures se ramassent à la pelle. Avant lui, le rock a fait son miel de ce paradoxe : faire fortune en dénonçant le système. L'1consolable n'est pas de ce monde. Radical dans ses choix, il a pour influence Bourdieu, Pierre Carles plutôt que Zebda. Rencontre avec l'1consolable en 4 mots et 1 rime.